Prêt amortissable et prêt in fine
Le prêt in fine
Le mode de fonctionnement
Le remboursement du capital
Il s’agit pour la banque d’être certaine de voir son capital prêté, remboursé et pour ce faire, 2 options possibles.
- Le nantissement unique
La garantie de remboursement (nantissement) de la banque s’appuie, dans ce cas de figure, sur un montant correspondant à la totalité du capital prêté. Ce placement, le plus sûr possible, est bloqué par l’établissement financier, dès la souscription du contrat et jusqu’à son terme, pour venir en remboursement du capital dû, en « one shot ».
- Le nantissement partiel
Si le capital placé ne semble pas suffisamment important aux yeux de la banque, en termes de garantie financière, elle pourra vous proposer de régler un montant complémentaire mensuel, qualifié « d’abondement » dans le jargon bancaire.
Le prêt amortissable
Le mode de fonctionnement
Le principe du prêt amortissable se résume au fait que les mensualités de remboursement intègrent les 2 postes « intérêts » et « capital », contrairement au PIF.
Le remboursement du capital et des intérêts
Quand choisir un prêt in fine (PIF) ou un prêt amortissable (PA) ?
- La résidence principale ? Avantage PA
Car ses taux sont plus bas et que l’intérêt fiscal du PIF n’existe pas.
- L’investissement locatif ? Avantage PIF
- Impôt sur la Fortune Immobilière (IFI) ? Avantage PIF
- Montant des mensualités ? Avantage PIF
- Conditions économiques et facilités d’obtention ? Avantage PA
Le taux d’intérêt étant la traduction du risque accru, engagé par la banque en cas de non-remboursement du capital(en one shot, pour le PIF), le PA marque le point.
Les clients détenant des placements peuvent légitimement réfléchir au fait de les utiliser pour obtenir un PIF, dans le cadre d’un investissement locatif, sans toucher à leur épargne qui sera nantie et en faisant d’une pierre, 2 coups, « conserver ses placements et les utiliser pour obtenir un PIF ».