Le prêt hypothécaire

Le PH est un crédit immobilier, sans assurance emprunteur, pour investir après 60 ans ou en cas de problèmes de santé

1 - l'assurance emprunteur du prêt hypothécaire

De plus en plus de clients souhaitent obtenir un prêt après 60 ans ou en cas de soucis médicaux, la question de l’assurance emprunteur pouvant être un frein sérieux, leur est-il impossible d’investir dans une résidence principale, un investissement locatif ou une résidence secondaire ?… La réponse est naturellement non.
 
Une assurance emprunteur facultative peut être susceptible de débloquer un dossier afin de parvenir à un accord de prêt, de la part de la banque.
 
Une assurance non obligatoire, c’est :
Une cotisation d’assurance qui n’entre pas dans le calcul du TAEG (taux annuel effectif global), représentant le coût global du prêt pour le client, lequel pourra donc éviter de dépasser le taux d’usure (TAEG maximum autorisé par la BDF).
 
Emprunter via le crédit hypothécaire, c’est alors zapper l’assurance emprunteur et donc obtenir un accord de prêt, plus facilement.
 
Plutôt que de payer cher une assurance emprunteur, pourquoi ne pas souscrire une assurance décès accidentel ou une prévoyance sans questionnaire de santé ?

2 - La problématique de l'âge

Un crédit classique doit être remboursé avant les 75 ans de l’emprunteur alors que le PH, permet lui, de monter jusqu’à 95 ans (l’hypothèque garantissant le remboursement à la banque), avec 25 ans de durée maximum.
 
Le client pourrait souscrire une assurance décès dont les bénéficiaires pourraient être les enfants et non plus la banque, ainsi le capital restant dû viendrait en déduction de l’actif successoral, les héritiers auraient la capacité de rembourser le crédit immobilier après versement du capital décès, en franchise de droits de succession.
 
Il serait de bon aloi de verser un apport correspondant à tous les frais nets de l’actif immobilier, la banque appréciera.

3 - Qui peut prétendre au prêt hypothécaire ?

Salariés, retraités, professions libérales, SCI à l’IR, les mandataires et gérants en sont exclus.
 
Malgré tout, il convient de ne pas oublier que la banque restera vigilante sur le reste à vivre et le taux d’endettement.

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